Culture française
La France s'est construite sur une base gréco-latine. Nous avons su conserver de ces civilisations évoluées l'apport qu'elles nous ont fait de leur culture.
Au fil des siècles, les rapports avec les autres peuples ont permis à notre pays de s'enrichir, dans un libre choix de ce qu'il a été décidé d'en conserver.
Enfin, la chrétienté nous a apporté des valeurs morales qui ont très largement contribué à asseoir notre consubstantialité.
Il est primordial, pour conserver notre souveraineté, de ne pas être privés des bases de notre civilisation et de pas les voir remplacées :
- par des ingérences politiques,
- par l'effacement de ce que nous sommes intrinsèquement de par nos racines,
- par la disparition de notre histoire, de notre littérature et de notre art,
- par la simplification outrageuse de notre langue, l'introduction envahissante de vocabulaire étranger ou par un mode inepte d'écriture.
Créée par Richelieu en 1634 et officialisée par Louis XIII, l'année suivante, l'Académie Française a pour mission de veiller à la qualité de la langue française. Favoriser son évolution par son enrichissement.
Force est de constater que nombreux sont ceux qui ne lui reconnaissent pas cette prérogative. A commencer par des élus et dirigeants qui ont décidé une réforme de l'orthographe dès 1990. Puis, tous les ans, depuis 2020. Même si les nouvelles règles ne sont pas contraignantes, elles offrent la possibilité d'accepter une graphie simplifiée.
Dès les années 70, de nouveaux verbes sont apparus. Nés d'un substantif, ils appartiennent au premier groupe pour se substituer à l'ancien, du deuxième ou du troisième groupe, dont la conjugaison est beaucoup plus difficile. Tel est le cas, notamment, du verbe solutionner en relève de résoudre. Quelle langue parlons-nous en France, aujourd'hui ? (ici)
George Orwell, lui-même, l'affirmait : «Si les gens ne savent pas bien écrire, ils ne sauront pas bien penser, et s'ils ne savent pas bien penser, d'autres penseront à leur place.»
Déjà, le nivellement par le bas pointait son nez pour parvenir à l'objectif de 80% de bacheliers voulu par Lionel Jospin. Avec un taux de réussite de 95,7% en 2023. alors qu'il n'était que de 61,7% en 1967. Qui peut sérieusement croire que les lycéens de cette année-là étaient moins studieux que ceux d'aujourd'hui ? D'autant que le second cycle accueille, de nos jours, des collégiens qui auraient abandonné leur scolarité 45 ans plus tôt.
Les résultats du classement PISA sont sans appel : France 23me, en moyenne. (ici)
Les responsables aux rênes de l'État se sont détournés de la qualité de l'instruction publique, au profit d'une «Éducation nationale». Éducation : cela fait penser aux camps de rééducation, des régimes totalitaires (que l'on croyait) disparus.
Un mouvement woke (= éveillé) étasunien nous a envahi. Sous prétexte de s'éveiller à un progrès sociétal, cette doctrine (c'en est une !) veut tout réformer. L'important est d'instaurer de nouveaux paradigmes, ce qui conduit à la destruction de toutes nos racines. Ou plutôt, l'inverse. Cela s'inscrit dans le projet global de destruction de notre civilisation.
Notre littérature n'est plus au goût du jour. Aussi faut-il réécrire certains ouvrages car les titres, le vocabulaire...d'origine sont en contravention avec les règles morales d'aujourd'hui. On y voit une «discrimination qui ne peut être tolérée» (ici). Pour l'instant, les réformateurs ne s'en prennent qu'à des éditions pour la jeunesse et à des romans policiers (ici). Heureusement, des auteurs et maisons d'édition résistent et s'y refusent (ici). Mais jusqu'à quand ? De fil en aiguille, il viendra un jour où on voudra modifier les œuvres de Hugo, Balzac, Zola, Baudelaire...ou les faire tout simplement disparaître. On a déjà commencé avec certains écrivains contemporains sous prétexte de leur engagement politique. Les Nazis avaient le même raisonnement avec leurs compositeurs, écrivains et poètes, juifs notamment. Même si l'on n'est pas encore parvenu à cette situation extrême, à ce jour, chez nous.
Dans le domaine des arts, on privilégie des expositions qui, lorsqu'elles ont une certaine qualité technique, sont honteuses. Sous prétexte de liberté d'expression artistique, on exhibe, dans certains musées, des tableaux à caractère pédophiles, aux yeux de tous (ici). On nous affirme que c'est pour la dénoncer. Est-il décent d'en laisser l'accès libre à des enfants ? En fait, il s'agit de banaliser, à leurs yeux, des actes qu'ils ne devraient pouvoir découvrir qu'une fois adultes et seulement s'ils le souhaitent.
Ce même mouvement, sous prétexte d'égalité, veut féminiser tous les substantifs. Soit par des néologismes, soit en changeant le genre par un article féminin. En balayant toutes les règles élémentaires.
En outre, nous sommes envahis par des mots et expressions étrangers, principalement anglo-saxons. Par paresse intellectuelle, ils sont diffusés par les médias et chacun les reprend, sans chercher sa traduction ou son équivalent français. Là aussi, il y a une volonté de saper notre identité. Le président de la République — française — ne parle-t-il pas de «start up nation», de «loi fake news»...et bien d'autres ?
Les journalistes commettent des fautes grammaticales, d'orthographe, de sémantique. Dans les publications en ligne, c'est encore plus répandu. Lorsqu'on le fait remarquer, il est répondu que c'est par manque de temps pour la relecture, car il faut faire vite. Aucune éthique !
Dans le langage, très peu nombreux, de moins en moins — personnalités politiques, journalistes...et, bien sûr, le commun des mortels — sont ceux qui font les liaisons entre les mots, particularité qui rend notre langue encore plus harmonieuse. Volontairement ou non, cela contribue à l'érosion de notre identité.
Toujours dans un souci d'égalité entre hommes et femmes, les mêmes considèrent que le genre n'est pas biologique mais issu du choix de l'individu. Pour le mieux faire admettre, des associations interviennent dans les écoles pour l'expliquer à la toute jeune génération. Et pour le mieux faire comprendre, on dépêche des drag queens.
Une propagande abjecte pousse les adolescents à changer de genre. L'adulte en construction, déjà perturbé par cette phase naturelle qu'est la puberté, peut se laisser entraîner vers cette voie, dans le meilleur des cas (s'il interrompt son traitement assez tôt) fortement dommageable, biologiquement et psychologiquement. S'il poursuit le traitement jusqu'à son terme, les dommages sont irréversibles.
Par pans entiers, l'Histoire de notre pays n'est plus enseignée. «Nos ancêtres les Gaulois, c'est ridicule pour des Ultramarins !» Pourtant, les Ultramarins sont reliés à l'intégralité du passé de notre belle nation et à ses racines.
Anecdote (authentique) : dans le sud de la France, on fête un anniversaire en présence d'une trentaine de personnes. A l'arrivée du gâteau, quelques voix se font entendre : «Happy birthday to you !» Une Antillaise, pure autochtone, se lève, alors, dit quelques mots de félicitations, puis, levant son verre : «Nous, aux Antilles, nous sommes français. Lorsque nous fêtons un anniversaire, nous chantons : Bon anniversaire, nos vœux les plus sincères et que l'an fini nous soyons tous réunis. Pour chanter encore : Bon anniversaire !»
A bon entendeur, métropolitain : «Salut !»
Charles Martel qui repousse les Arabes à Poitiers, ce n'est pas politiquement correct, alors que le Président va faire preuve de repentance à Alger.
Le génocide vendéen, ce n'est pas acceptable dans les cours de la République. Etc.
Nos racines chrétiennes sont attaquées, malmenées. Les actes et les propos christianophobes sont de plus en plus fréquents (profanations de sépultures, dégradation et incendie d'églises, agressions de prêtres et de fidèles). Cela ne suffisant pas, on intente des procès à des communes pour faire déposer des statues en place depuis des décennies, voire des siècles. Et la justice, au nom de la laïcité, donne raison au plaignant (La Flotte-en-Ré ; Les sables d'Olonne). Parallèlement, on occulte les dispositions de cette même loi du 9 décembre 1905 en laissant construire (voire en finançant par divers biais) des mosquées à profusion, partout sur le territoire.
Des municipalités interdisent une procession catholique, tradition annuelle, mais laissent se faire des prières de rue, tous les vendredi après-midi, qui interdisent toute circulation automobile.
Pour les fêtes de Noël, certaines municipalités bannissent le traditionnel sapin. Les décorations ne font plus référence à cette fête chrétienne, partie intégrante de nos racines. «Joyeuses fêtes !» remplace «Joyeux Noël et bonne année !» De même, chez Air France et Audi France.
La France perd ses traditions, sa culture, sa puissance, ses élites (les vraies), sa langue, son âme...son identité.
La France se défrancise, comme dit Philippe De Villiers.
La natalité française, à l'instar des autres pays de l'Europe occidentale, baisse inexorablement, depuis plusieurs années et de plus en plus vite. Il est impératif, pour la survie de notre civilisation que les Français de cœur, totalement intégrés à nos racines, construisent des familles de trois enfants, au moins. On ne s'intègre pas dans une culture avec l'obtention d'une carte nationale d'identité. Il faut de nombreuses générations pour s'en imprégner., pour acquérir l'identité d'un pays, pour un étranger. Et plus son origine est éloignée de son pays d'accueil, plus cela demande de temps. Encore qu'il soit peu probable d'y parvenir.
En effet, les populations se sont regroupées par affinités, ethnies et ont construit leur identité sur leurs propres bases. Mouammar el Khadafi l'explique très bien. (ici)