Infos alternatives
Les médias de masse, essentiellement la radio, la télévision et la presse, sont capables d'atteindre un large public. Donc, de l'influencer. Il est évidemment indispensable pour un pouvoir à vocation totalitaire de s'en conserver les bonnes grâces. L'argent étant essentiel au fonctionnement de ces entreprises, des budgets sont accordés à celles qui relèvent du service public, des subventions aux autres.
Tributaires de la manne de l'Etat (l'argent du contribuable distribué selon le bon vouloir du régime en place, bien que des critères de représentation soient établis), ces organes d'information sont les fidèles serviteurs du pouvoir. On y rapporte l'actualité sous la forme voulue par le maître. On occulte, toujours avec la même servilité, les événements dérangeants qui se déroulent, notamment, à l'étranger, particulièrement dans les états membres de l'Union Européenne. De plus, on s'y assure du concours de «professionnels» entièrement dévoués à ce système, ce qui remet fortement en cause la légitimation de leur titre de «journaliste». On retrouve, d'ailleurs, une prose similaire, qui émane souvent de l'Agence France-Presse (AFP).
Les médias alternatifs sont ceux qui véhiculent d'autres informations ou les mêmes, avec une approche différente, dans un souci de ne rien occulter pour renseigner leur public. Chaînes de télévision, parutions hebdomadaires ou mensuelles imprimées, sites Internet, chacun utilisant le vecteur qu'il lui est possible de financer. Car, pour eux, pas d'argent public.
Ils puisent leur financement en accueillant de la publicité, dans la vente de leurs publications pour la presse écrite, dans des abonnements à leur site Internet... Certains font appel à des dons. D'autres, dans une recherche de totale d'indépendance intellectuelle, n'équilibrent leur budget que grâce à des donateurs.
Parmi tous les médias alternatifs, certains sont très orientés politiquement. D'autres usurpent cette appellation : ils donnent l'impression de dévoiler des scandales, résultat de leurs investigations alors qu'ils ne sont que les porte-parole de parties ayant décidé de nuire (par jalousie ou par vengeance) à telle personnalité ou entité, politique ou publique. Il est bien connu que très nombreuses sont celles qui, suivant l'expression consacrée, ont un «cadavre dans le placard». Ce dernier est mis au grand jour lorsque le mis en cause ne veut pas se plier aux exigences de celui qu'il gêne par ailleurs.
Des particuliers, au risque de leur liberté, et même de leur vie, n'hésitent pas à s'engager pour dévoiler les vérités cachées par le système et ses complices.
Ils sont nombreux et plus ou moins connus. Quelques uns sont répertoriés, ci-après, en deux groupes :
Les médias (ici)
Les lanceurs d'alerte (ici)